Description
Lorsque prouesses militaires et manipulations politiques ne suffisent pas à asseoir la paix, les grands de ce monde sont appelés à trouver une issue à la guerre : nous célébrons alors les accords de paix, et félicitons les visionnaires à défaut des vainqueurs. Nous exaltons la paix et en faisons à juste titre un accomplissement humain. Pourtant, dans sa réalité même, la paix n’est pas parfaite et, pour les hommes et les femmes au coeur des sociétés qui se relèvent d’un conflit, ses dividendes sont illusoires. Alors qu’il est si facile d’imaginer la paix, pourquoi est-il si difficile de la mettre en oeuvre ? C’est la question que pose Imagine : penser la paix.
Ils en parlent…
« Pour tous ceux qui ont consommé des récits de guerre et de violence, qui ont regardé dans les tourbillons de l’histoire, qui ont envie de belles écritures et d’images qui changent la vie, Imagine est un livre essentiel ».
— Mark Danner, auteur de Spiral : Piégé dans la guerre éternelle
« Cette magnifique collection de photographies et de récits nous donne un portrait saisissant des lieux déchirés par la guerre au lendemain de la violence. Le résultat est une méditation émouvante sur la paix en tant que projet inachevé, précairement situé entre la mémoire et le pardon. »
— Michael J. Sandel Philosophe politique, Université de Harvard, et auteur de Justice : What’s the Right Thing to Do ?
« Le problème majeur de la guerre est que ceux qui l’engagent n’en mesurent généralement pas toutes les conséquences. Ils se réjouissent de la facilité de la destruction, oubliant les difficultés de la construction. La force de ce livre est de permettre de dépasser la dialectique de la passion et de la raison, en nous ouvrant un chemin : pour combattre la guerre, il faut en vérité l’imaginer. Merci Imagine : penser la paix. »
— Jean-Pierre Raffarin, ancien Premier ministre, président de l’ONG Leaders pour la paix.
« Il n’y a pas de bonnes guerres mais il y a de mauvaises paix. Ce volume a ceci d’unique qu’il rassemble des perspectives sur le retour vers la paix provenant de tous les continents. Il les éclaire avec des photographies saisissantes, dont beaucoup se situent dans la zone floue qui sépare la guerre de la paix. Imagine : penser la paix illustre ainsi à la perfection la nature fragile et complexe des transitions sociopolitiques, mais aussi les joies du retour à la normale. »
— Bruno Tertrais, directeur adjoint de la Fondation pour la recherche stratégique.
« Sur 400 pages, des récits percutants, des témoignages bouleversants, des reportages et analyses brillants pour nous accompagner dans la compréhension de situations très complexes. Le tout lancé, nourri et rythmé par 200 photos de l’époque de la guerre et d’aujourd’hui. » Lire l'article complet >
« Nous, photographes, sommes des passeurs d’histoires et nous œuvrons à mettre les puissants face à leurs responsabilités, peu importent la manière et le média. […] » Lire l'article complet >
Contributeurs :
Jon Lee Anderson
Martin Fletcher
Elvis Garibovic
Justice Richard Goldstone
Philip Gourevitch
Elizabeth D. Herman
Chris Klatell et Gilles Peress
Gary Knight
Predrag Peđa Kojović
Anthony Loyd
Margarita Martinez
Monica McWilliams
Avila Kilmurray
Padraig O’Malley
Marie O’Reilly
Jonathan Powell
Samantha Power
Mira Sidawi
Sophary Sophin
Jon Swain
Dydine Umunyana
Robin Wright
Photographes :
Stephen Ferry
Ron Haviv
Gary Knight
Don McCullin
Roland Neveu
Gilles Peress
Jack Picone
Nichole Sobecki
Nicole Tung
Présentation de l’exposition au Prix Bayeux des correspondants de guerre, novembre 2020.
Serge LOCKERT (client confirmé) –
Très beau livre
Ana Rita (client confirmé) –
Parfait !
Annie Boulat –
Un ouvrage remarquable de par sa présentation et l’intelligence de ses propos. Les témoignages des journalistes sont très émouvants bien que souvent déprimants par le constat d’échec dans la réalisation de la Paix. Les photos apportent un plus non négligeable de par leur qualité et l’intensité de ce qu’elles nous montrent. L’ensemble est réellement très réussi et vaut la peine d’être non pas feuilleté mais lu attentivement même si je doute qu’il puisse servir à changer l’Homme. En tout cas bravo pour ce travail qui nous aide à mieux comprendre les tenants et les aboutissants.
Jen [Jenndrix] https://unmotpourtouspourunmot.blogspot.com/ –
[Masse critique Babelio] Comment approche-t-on la paix une fois le conflit terminé ? Qu’est-ce qui participe à alimenter de nouveaux conflits ? Arrive-t-on à enrayer réellement la haine ? Peut-on guérir simplement avec la reconnaissance ? Peut-on faire comme si rien n’était arrivé, comme si c’était du passé ? Peut-on vivre les uns à côté des autres sans grondements si justice n’a pas été rendu ?
Je n’ai pas la réponse à ses questions, je ne suis pas sûr que quelqu’un l’ait. Ce livre qui est le témoignage de l’exposition du même nom qui a lieu jusqu’au 21 janvier 2021 au Musée international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (MICR) à Genève ouvre des pistes de réflexions pointues.
Il évoque six grands conflits/génocides/guerre (Rwanda, Cambodge, Liban, Colombie, Irlande du Nord Bosnie) dont l’issue a demandé négociation et adaptabilité dans les pratiques de réconciliations. (Si tentés, évidemment, qu’elles soient réellement trouvées.)
L’installation de la paix court sur plusieurs générations. Elle reste fragile et instable mais il existe des témoignages de tentatives, de balbutiements, qui tentent de penser une paix durable. Une paix qui ne se réveillerait pas à la moindre étincelle, à la moindre bifurcation, au moindre soupçon. Nourrit par des photos, des récits, des analyses, cet ouvrage qui est sobre et imprimé dans un papier de très grande qualité retrace des leçons d’histoires, qui tricote un peu l’espoir.
Sa lecture a rejoint à côté de mes indispensables : « le silence des autres » d’Almudena Carracedo et Robert Baharce. Bouleversant documentaire qui évoque l’Espagne d’après franco et la signature de la loi d’amnistie générale votée en 1977. Cette loi a pour conséquence l’absence de justice pour les victimes qui continuent de vivre dans une société qui refuse de dire, de voir, de reconnaître et de rompre « le pacte d’oubli » que seuls les coupables ont choisi de voter. Une Espagne qui n’enseigne pas totalement son histoire avec les conséquences que cela suppose pour les citoyens d’aujourd’hui et les futures générations.
Des médiums indispensables pour une meilleure compréhension du monde et ainsi tenté de combattre l’obscurantisme et les mécanismes de replis communautaire.
Octavia [Okta] –
[Masse critique Babelio] J’ai été séduite par l’idée proposée par ce livre : mettre en lumière l’après guerre, s’intéresser à la phase de transition qui succède au conflit, voir comment la paix peut ou ne peut pas s’installer dans une région, un pays dont la population a été meurtrie.
En choisissant 6 grands conflits qu’a connu le monde ces dernières années, des reporters et photographes spécialistes de ces régions tentent d’éclairer le lecteur sur cette question de la paix.
J’ai été très agréablement surprise par la qualité de l’ouvrage et notamment les témoignages et analyses des experts. J’aurais préféré toutefois que les auteurs se concentrent davantage sur le traitement du thème de la paix. Certaines parties s’attardaient trop sur le récit des conflits en eux-mêmes.
J’ai beaucoup apprécié que les témoignages soient accompagnés de photos. C’est d’ailleurs ce traitement du sujet par l’image qui m’a attiré de prime abord. Comme pour la partie texte, j’aurais également aimé que soient davantage mises en avant les photos qui témoignent de la mise en place du processus de paix et de l’impact direct de l’arrêt du conflit sur les populations. Je pensais d’ailleurs que le livre comportait davantage de photos. Petite déception de ce côté là. Mais bien sûr ça n’enlève rien à la qualité du livre et de son édition que je salue.