Tirage au cyanotype Méduse 2

D’abord une recherche esthétique, ce travail au cyanotype révèle aussi cette tension entre l’homme et l’animal, et les enjeux de leur coexistence à l’aune d’une prise de conscience des dérèglements de la biodiversité. Fiction ou réalité, vision onirique d’une beauté dont le danger nous guette, les méduses de Bruno Bédoc forment une mise en abyme de nos propres fantasmes de domination de la Nature. Qui, de nous ou de ces Créatures translucides, saura, finalement, survivre et s’adapter ?
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Le cyanotype est une épreuve photographique produite par un procédé de tirage découvert en juin 1842 par Herschel, astronome et physicien anglais, trois ans après l’invention de la photographie : l’action de la lumière sur le ferricyanure de potassium, un pigment formé par des composés des sels du fer dont Herschel a identifié les propriétés photosensibles.
L’exposition se fait par contact sous un négatif : la lumière opère une transformation chimique du mélange citrate ferrique d’ammonium et ferricyanure de potassium sur la feuille de papier, et fait apparaître une image Bleu pâle.

L’épreuve est lavée à l’eau courante, qui dissout les sels non impressionnés par la lumière et permet de fixer l’image. Le cyanotype prend sa couleur définitive lorsque l’épreuve sèche, par le truchement de l’oxydation à l’air du fer contenu dans l’image.

Note : les formats 20×30 sont numérotés jusqu’à 60 et ne sont donc pas considérés comme des œuvres d’art.