Description
Œuvre dense et complète d’un homme avide et curieux, d’un photographe engagé, J’avais posé le monde sur la table, fut publié à l’occasion d’une exposition rétrospective à Reims, peu de temps avant sa disparition. C’est à la fois un carnet de voyages et un journal intime. Photographe de l’instant, il saisit la poésie d’un paysage enneigé comme le drame des réfugiés du Kosovo en Albanie.
Homme ancré dans le présent, sensible au monde, son regard est bienveillant et sans jugement, et ses images sont intemporelles. Il sait happer les détails qui disent tout, les regards des gens simples ou des démunis, leurs silences.
Ses photographies en noir et blanc aux contrastes puissants, prises souvent au moyen format, émeuvent bien au-delà de leur composition parfaite ou de la beauté de leurs flous. Rarement un photographe a su si bien parler des hommes, leur histoire , des paysages, leur géographie, et des petites choses de leur quotidien.
Ses portraits, notamment des plus grands artistes de notre temps, écrivains, peintres, musiciens, sont sublimes de délicatesse.
Et si Gérard Rondeau était, pour toujours, cet arbre au tronc massif, bien ancré au sol, qu’il a photographié dans la Marne…
Avis
Il n’y a pas encore d’avis.