Description
Le photographe Fabrice Dekoninck nous emmène en immersion dans la mémoire de la guerre en Bosnie-Herzégovine, à la rencontre des témoins et des survivants et documente son impact sur la société bosnienne d’aujourd’hui.
Obsédé par les traces, il a ainsi arpenté pendant près de trois ans, de 2020 à 2022, les sites mêmes où les crimes furent commis, sites de détention, d’exécution et anciennes fosses communes. Son travail s’apparente à celui d’un anthropologue de la mémoire. Il s’inscrit avec ce livre à l’épicentre de l’essence même de la photographie : rendre visible l’invisible, et essaie de lutter, photos à l’appui, contre le révisionnisme et le négationnisme.
« Je me souviens de mon premier voyage à Srebrenica, en février 2020. Avant même d’arriver dans la ville, je suis sidéré par le paysage qui défile sous mes yeux. Partout, les stigmates de la violence et de la haine. Je m’étais longuement préparé pourtant. J’avais lu les récits des témoins et m’étais plongé dans les archives du tribunal pénal international. Rien cependant ne pouvait me préparer à la confrontation avec la réalité crue du génocide. Je ressens tout, la haine des assassins et la souffrance des victimes. Tout ici est latent, palpable, horriblement présent. »
La plupart des photographies ont été réalisées en argentique couleur et noir & blanc (24×36 et moyen format), autour de trois grands axes géographiques : Srebrenica, Kozarac/Prijedor et Sarajevo.
Préface de Fabrice Dekoninck et Philippe Simon (ancien correspondant de guerre français qui a partagé la vie quotidienne d’une famille bosniaque à Sarajevo pendant toute la durée du siège). Postfaces de Nicolas Moll (historien) et Bruno Tertrais (directeur adjoint de la Fondation pour la recherche stratégique et conseiller géopolitique à l’Institut Montaigne).
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