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Pop Up Hemeria, septembre 2020 : un espace éphémère mais une joie durable !

Hemeria s’est installée du 6 au 26 septembre dernier au 10 rue de Braque, dans le Marais, pour une résidence hors-les-murs, et a accueilli à cette occasion une sélection d’artistes au sein de cet espace pop up dédié à la photographie et au livre. L’idée de cette maison temporaire fut inspirée par l’envie de recevoir un public éclectique, porté par une volonté de partager une même passion au sein d’un lieu chaleureux. Il a été pensé pour créer des conditions susceptibles de faire émerger des rencontres, des découvertes, des échanges et de se nourrir du travail des artistes. Pour faire bouger les lignes, connecter le public au monde, tout en éveillant les consciences sur des sujets forts, par le biais de l’image photographique en tant que médium.

Lieu culturel, espace d’exposition, galerie photo, librairie, lieu d’échanges et de rencontres, cet espace a, nous l’espérons, permis de faire naître du lien émotionnel au-delà de l’esthétisme pur de l’œuvre artistique ressenti par chacun.

 

> Espaces liquides, une exposition pour rendre hommage à la beauté de la Nature

Pop up Hemeria septembre 2020, exposition Espaces liquides.
Pop up Hemeria septembre 2020, exposition Espaces liquides. Méduses cyanotypées par Bruno Bédoc ; Dans l'intimité des baleines par Guillaume Boeye et Éric Lamblin.
Pop up Hemeria septembre 2020, exposition Espaces liquides. Planète Méditerranée, par Laurent Ballesta, invité d'honneur.

Un jour après la diffusion en avant-première du film documentaire Planète Méditerranée, produit par ARTE, présenté au Max Linder le 7 septembre, Laurent Ballesta a réuni au sein du pop up Hemeria de nombreux invités venus admirer une trentaine d’images exposées pour la première fois. Toutes extraites du livre éponyme, elles racontent l’épopée sous-marine menée par son équipe à l’été 2019 le long des côtes françaises, à deux pas des vacanciers qui font de ces plages du pourtour méditerranéen les plus fréquentées d’Europe. 

Loin de cette agitation humaine, Laurent Ballesta a éprouvé sa résistance au froid autant qu’il s’est éloigné des contingences du quotidien, pour mieux retrouver l’adrénaline des plongées profondes. Un espace-temps hors-normes pour une immersion de 28 jours dans un outre-monde, comme il se plaît à définir ce territoire où l’on pénètre dès que l’on franchit la surface de l’eau. Une simple ligne d’eau qui sépare deux univers faits semble-t-il pour ne jamais se rencontrer, ou, tout du moins, qui restent invisibles l’un de l’autre.

Il a fallu toute la détermination d’un homme fait plongeur et biologiste pour que nous puissions découvrir à notre tour ces créatures surprenantes, magiques, dont la beauté coupe le souffle et l’ingéniosité nous épate. Loin des clichés d’une mer submergée par la pollution et les dégradations liées aux activités humaines, lesquels restent certes d’actualité, nous sommes les témoins d’une vie sous-marine riche et pour l’instant préservée.

Nicolas Hulot, devenu un proche de Laurent Ballesta depuis les années Ushuaïa, madame Annick Girardin, ministre de la Mer, Sylvain Tesson et Vincent Munier ont honoré de leur présence cette magnifique soirée de vernissage, tout comme quelques membres de l’équipe d’Arte, de la Fondation Nicolas Hulot pour la nature et l’homme et de RSF, dont le dernier numéro de juillet 2020 était d’ailleurs consacré à Laurent Ballesta.

Hemeria - Espaces liquides - Vernissage du 8 septembre 2020 © Frédérique Toulet
Hemeria - Espaces liquides - Vernissage du 8 septembre 2020 - Laurent Ballesta et Annick Girardin, ministre de la Mer © Frédérique Toulet

> Soirée Hemeria x Jolokia : une rencontre aux couleurs du partage et de l'inclusion

Par l’entremise de notre collaborateur Christophe Billard, Hemeria a proposé à l’association Jolokia, représentée par Emmanuelle Dupuis, d’investir notre espace d’exposition pour présenter à nos invités respectifs les actions menées par cette structure au slogan éloquent : nos différences sont une force. C’est donc le 14 septembre que nous avons réuni nos énergies et nos sourires pour parler de nos projets respectifs et de nos valeurs communes.

L’engagement de Hemeria en faveur des artistes rejoint en effet celui de Jolokia en faveur d’une société plus inclusive, autour de convictions et de passions partagées. La préservation des océans en est une. Jolokia s’est ainsi engagée dans la course au large pour démontrer que la diversité est une richesse et qu’elle renforce l’esprit d’équipe quand il s’agit d’atteindre ensemble un objectif défini. La team Jolokia prouve par l’exemple depuis 2012 que l’on peut gagner une course de premier plan avec un équipage hors-normes. Sortons des certitudes habituelles sur les critères de fabrication de la performance, et de l’entre-soi !

C’est cette même démarche qui porte chaque jour la maison d’édition un peu différente des autres que nous avons créée : une petite équipe formée de profils différents mais complémentaires, où l’innovation est permanente, réunis avec une passion commune, celle de faire du beau, de le transmettre, et de rassembler une diversité d’artistes et d’amoureux des artistes, eux-mêmes portés par ces mêmes valeurs. Quelqu’un a dit un jour : « Si tu ne travailles pas pour réaliser tes rêves, quelqu’un t’embauchera pour réaliser les siens. » Avec Hemeria, nous avons cherché à réaliser un peu des nôtres, et nous croyons qu’avec Jolokia, beaucoup réalisent les leurs.

La rencontre Hemeria x Jolokia fut donc un moment très émouvant. Sportifs et artistes partagent une même quête de dépassement de soi  et d’excellence dans leur pratique et ils se révèlent dans l’accomplissement d’une performance ou d’une œuvre. Ce n’est pas pour rien que Jolokia organise le 15 décembre prochain une vente aux enchères solidaire exceptionnelle pour lever des fonds : « l’art de la différence » réunira à la Maison de la chimie 30 artistes internationaux reconnus ou émergents, de tous âges, de toutes origines et de tous horizons artistiques, sous la houlette du commissaire priseur Maître Arnaud Oliveux, directeur associé d’Artcurial. Parmi eux : Kouka, Aude Borromée, Sophie Calle, eL Seed, et bien d’autres, dont certains étaient avec nous en ce 14 septembre…

Nous remercions chaleureusement l’atelier IDEM Paris pour nous avoir autorisés à vendre pour cette soirée Hemeria x Jolokia une lithographie de Titouan Lamazou, issue de sa série Femmes du monde, réalisée en 2007, qui a trouvé preneur lors de la soirée (au-dessus du banc sur la photo ci-dessous).

« Femmes du monde », Titouan Lamazou, 2007 - lithographie, 78 x 112 cm, 111 ex./BFK Rives, ex. n° 72/111 - Hemeria invite Jolokia - Espace Braque © Frédérique Toulet

> Lancement du livre Imagine : penser la paix, le 17 septembre 2020

Dans bien des pays, la paix n'est pas satisfaisante. La guerre s'est arrêtée mais la paix elle-même est une grande déception pour les gens ordinaires, pour ces femmes et ces femmes qui doivent vivre avec. J'ai eu envie de comprendre pourquoi on y arrive dans certains endroits, pourquoi, dans d'autres, c'est un échec.

Hemeria - Imagine : penser la paix - Espace Braque - lancement du 17 septembre 2020 © Frédérique Toulet - l'équipe de Hemeria entourant Roland Neveu, Jon Swain, Sylvie Grumbach et Ali Arkady

Parmi les 32 contributeurs qui se sont engagés dans ce projet d’envergure, le photographe Roland Neveu et le journaliste Jon Swain ont pu être parmi nous pour fêter le lancement à Paris du livre  « Imagine : penser la paix », avant sa parution officielle et mondiale le 6 octobre.

À défaut des tirages de l’exposition (ceux-ci étant déjà partis pour le Prix Bayeux), nous avons pu afficher les feuilles d’impression du livre, une autre manière de se projeter au coeur des réflexions et des témoignages recueillis dans l’ouvrage, ponctués de reportages photographiques inédits.

Au Liban, au Cambodge, au Rwanda, en Bosnie, en Irlande du Nord et en Colombie, la paix a succédé à la guerre, mais elle reste instable.

Photographes, journalistes, universitaires, chercheurs, diplomates, victimes, dans un va-et-vient constant entre hier et aujourd’hui, tentent de répondre à la question centrale posée par ce livre : comment créer une paix durable quand la guerre a enfin cessé.

Comment guérir les plaies ? Comment combler les fossés entre les peuples ? Comment dissoudre les haines ?

Stephen Ferry, Ron Haviv, Gary Knight, Don Mc Cullin, Roland Neveu, Gilles Peress, Jack Picone, Nichole Sobecki et Nicole Tung ont pour certains puisé dans leurs archives pour en extraire les images de ces conflits fratricides qu’ils n’ont jamais oubliées. D’autres sont retournés photographier la paix. Ils ont retrouvé des victimes du passé et interrogé des témoins du présent.

Au Liban, la situation s’est encore dégradée depuis l’écriture du livre, et les problèmes liés à la composition des institutions politiques, à la corruption, à la pression migratoire de ses voisins, n’ont fait qu’empirer ; en Irlande du Nord, le Brexit a refait surgir le spectre de la division ; en Colombie, la crise économique ne permet pas à l’État de tenir ses promesses de réintégration sociale des FARC ; au Cambodge, la démocratie est confisquée par le Premier ministre Hun Sen et ses proches, qui a éliminé tous ses adversaires et agit en dictateur corrompu en bénéficiant des investissements massifs en provenance de Chine ; en Bosnie, les lignes ethniques continuent de diviser le pays ; au Rwanda, seule l’autorité de Paul Kagame a réussi à créer les conditions de la paix et n’a donné d’autres choix aux Rwandais que celui du pardon et de la réconciliation.

Hemeria - Imagine : penser la paix - Espace Braque - lancement du 17 septembre 2020 © Frédérique Toulet

 

Pour en savoir plus sur le livre, les expositions et les conférences menés autour du projet Imagine, la VII Foundation met régulièrement à jour le site http://www.reflectionsonpeace.org et Hemeria le site http://www.penserlapaix.org.

 

> Regards, une exposition d'André Carrara, et une carte blanche à Louise Slaviero

Hemeria - Regards - Espace Braque - André Carrara et Louise Slaviero © Frédérique Toulet

Jeune, André Carrara photographiait de long en large, avec tous les cadrages possibles, le Château de Vincennes. Il travaillait alors dans un petit labo photo. Quelques décennies plus tard, et avant la sortie de son premier livre, Regards, en novembre prochain, nous avons voulu montrer une trentaine de ses clichés les plus emblématiques, témoignages d’une carrière exceptionnelle dédiée à la photographie de mode mais surtout aux femmes, qui s’est affichée sur les pages des plus grands magazines féminins du monde, de Allure à Marie Claire bis, en passant par Cosmopolitan, Vogue ou Les Cahiers d’Hermès… 

Un premier rendez-vous avant de le retrouver à nouveau en décembre à Paris, puis en février 2021 à Megève.

Le style André Carrara ? De l’élégance, encore de l’élégance, toujours de l’élégance… Des mises en scène pensées comme si nous étions au cinéma, des femmes déterminées, des images qui nous racontent des histoires, des visages où le regard ne cille pas. Toutes manifestent une complicité évidente entre le photographe et ses modèles. 

Voici quelques images du vernissage de l’exposition Regards pouvous convaincre de nous retrouver très vite lors du prochain accrochage de décembre ! Vous découvrirez une nouvelle fois les créations de La Maison du pli, réalisées par Karen Grigorian, artisan d’art. Elles ont orné à merveille l’Espace Braque et illuminé cet écrin éphémère dédié à la beauté des femmes.

> Hemeria x Yaam : 7e soirée des Femmes du marché de l'art

Il nous a paru naturel de recevoir les Femmes du marché de l’art lors de l’exposition Regards dans le cadre de l’organisation de leur 7e soirée, placée sous le signe de l’expression de la féminité et de la solidarité. Nous avons pu écouter André Carrara parler longuement de son travail, mêlant anecdotes et discussions sur le métier de photographe et ses liens très étroits avec les directeurs artistiques qu’il a côtoyés tout au long de sa carrière.

La soirée a été ponctuée par une démonstration du travail de Karen Grigorian et de deux personnalités du monde de la mode : la styliste Anna Fjord et la créatrice multi-primée Armine Ohanyan, qui utilise les plissages de La Maison du pli, présentaient leurs modèles au sein de l’Espace Braque et elles ont évoqué pour nous leur parcours respectif lors de cette soirée privée qui a clôturé nos événements de septembre…

Merci à vous toutes et tous qui nous avez accompagnés pendant ces trois semaines intenses et inoubliables.

 

André Carrara en compagnie des étudiantes de la Majeure Image du MA of Fashion Design de l'Institut français de la mode, avec leur professeure Alice Litscher, le 23 septembre 2020
Hemeria x Yaam, 7e soirée des Femmes du marché de l'art, visite privée de l'exposition Regards, avec André Carrara, aux côtés de Louise Slaviero (photographe & carte blanche) et de Fred Rawyler, directeur artistique
Karen Grigorian, de la Maison du pli, en pleine démonstration de plissage pour la soirée Hemeria x Yaam

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