© Paola Beneton

Kasia Wandycz

Née aux États-Unis, d’origine polonaise, Kasia Wandycz (1965) a obtenu un master en arts graphiques au Connecticut College. Elle a également étudié la peinture à l’Académie des Beaux-Arts de Cracovie, en Pologne. Elle vit et travaille à Paris et a été photographe pendant plus de 25 ans pour l’hebdomadaire Paris Match. 
 
Dans sa pratique artistique, elle se concentre sur le papier, à la fois comme substance de son travail et comme sujet à part entière. Dans ces bouts d’affiches usagées et déchirées, elle trouve de la poésie, et, par le biais de la photographie, ces fragments acquièrent une existence et un sens nouveaux. Déambulant dans les rues des métropoles contemporaines, elle dessine sa propre cartographie, en véritable « flâneuse », transformant le matériau imprimé à la fois en document et en symbole du temps qui passe. 
 
Son travail est aussi une réflexion sur la signification du rôle du papier dans nos sociétés, et, indirectement, sur l’impact des appareils électroniques. Quels sont les effets profonds de la disparition progressive du papier imprimé au profit des écrans ? Sa série PAPIER a débuté en 2015 et se poursuit jusqu’à aujourd’hui.
 
PAPIER a été exposé à la galerie Taglialatella en septembre 2022, et à la librairie ARTCURIAL en avril 2023.

LIVRE

PAPIER

Pop art, art urbain, illustration ? Le travail de la photographe Kasia Wandycz est à la frontière de tous ces arts. Si l’œuvre finale est bien photographique, l’artiste se joue des codes pour mieux laisser libre cours à notre interprétation. En restituant une part de la mémoire collective qui s’écrit dans l’espace urbain à travers l’affichage, Kasia Wandycz nous permet de réenchanter tout un monde en proie à l’oubli ou à la destruction. Dans ces bouts d’affiches usagées, déchirées, elle débusque de la poésie, et, par le biais de la photographie, ces fragments acquièrent une existence et un sens nouveaux. Pour elle, le papier est à la fois matière et sujet. Déambulant dans les rues des grandes métropoles, elle en dessine sa propre cartographie, transformant la substance imprimée en document et symbole de l’usure du temps.